Les monuments des eaux romains en Tunisie
Par Zaher Kammoun
Les vestiges hydrauliques
Pendant la période romaine, les puits et les citernes constituaient les moyens les plus simples de l’approvisionnement en eau. Ces édifices étaient aménagés par les particuliers. Mais les responsables aussi devaient trouver des solutions pour fournir de l’eau au public.
Parmi ces solutions, on note la construction des citernes comme celles de Rougga (Bararus) et les aqueducs.
Le monde romain est connu par ses aqueducs qui sont généralement reliés aux sources, les citernes, les bassins souterrains (Rougga, l’antique Bararus). La conduite fermée des aqueducs s’appelle specus.
Voila quelques citernes romaines de la Tunisie
Les citernes d’Ain Doura de Dougga
Les citernes d’Ain el Hammam de Dougga
Les citernes d’Ain Mizeb de Dougga
Le grand nymphée de Dougga
Aqueduc de Zaghouan
Les citernes de Malaga de Carthage
Les citernes du Kef
Le nymphée de Pheradi Maius
Les citernes de Bararus (Rougga)
Les grandes citernes d’Oudhna
La grande citerne de Sbeitla
Les thermes
Les thermes occupent une place très importante dans la vie des romains, ils possèdent à par le rôle d’hygiène, un rôle sportif, culturel et social… et constituent le centre de la vie intellectuelle. Certaines villes romaines contiennent deux types de thermes : un pour l’été et l’autre pour l’hiver.
Les grands thermes sont formés de :
– Des vestiaires : apodyterium
– L’étuve sèche : laconicum : pour activer la sudation
– Le destictarium : le nettoyage à l’eau chaude avant d’aller dans le bain chaud collectif
– Le caldarium : un bain chaud collectif
– Frigidarium : la piscine froide
– Tepidarium : la salle tiède pour se méfier du changement brutal de la température
– Les latrines : ce sont des toilettes publiques
Les petits thermes possèdent un plan dissymétrique, alors que les grands thermes comme les thermes d’Antonin de Carthage possèdent un plan symétrique pour faciliter l’accès à la foule des romains.
Le caldarium est connu par son hypocauste (L’hypocauste est le nom donné au système de chauffage par le sol utilisé à l’époque romaine et gallo-romaine surtout dans les thermes romains.)
Voila un article sur les thermes romains en Tunisie:
Voila quelques thermes romains de la Tunisie
Les thermes d’Haidra
Les thermes du centre de Gigthis
Les thermes palestres de Gigthis
Les grands thermes de Sbeitla
Les thermes du quartier byzantin de Sbeilta
Les thermes antonioniens (ex liciniens) de Dougga
Les thermes des Cyclopes de Dougga
Les thermes d’Ain Doura de Dougga
Les thermes du Kef
Les grands thermes du sud de Makthar
Thermes du Nord-Ouest ou les thermes du Capitole de Makthar
Les thermes de Pheradi Maius
Les thermes d’été de Thububo Majus
Les thermes d’hiver de Thububo Majus
Les thermes d’Antonin de Carthage
Les thermes de Trajan d’Acholla
Les thermes des Amours pêcheurs d’Oudhna
Les grands thermes publics d’Oudhna
Les thermes de Julia Memmia de Bulla Regia
Les thermes des mois de Thyna
Les thermes des pugilistes de Thyna
Les petits thermes de Thyna
Voila quelques latrines romaines trouvées en Tunisie
Les latrines des thermes de Ain Doura de Dougga
Les latrines des thermes des Cyclopes de Dougga
Les latrines des thermes d’Antonin de Carthage
Les fontaines
Les fontaines publiques avaient généralement l’aspect d’un édicule de petites dimensions, habillé de marbre et sommé d’un fronton triangulaire souvent décoré. On les trouve surtout près des marchés principaux ou la présence d’un point d’eau était utile.
L’édicule était parfois remplacé par un bassin circulaire dont lequel l’eau amenée par un tuyau de plomb au sommet d’un cône troqué axial retombait en cascade
Plus rarement, on peut trouver des fontaines monumentales
Et voila quelques fontaines romaines de la Tunisie
La fontaine de Sbeitla
La fontaine publique d’Althiburos
Les sources thérapeutiques
Les romains exploitaient des sources ferrugineuses ou sulfureuses, auxquelles on attribuait des vertus curatives. Ainsi plusieurs édifices étaient construits pour utiliser ces eaux comme les stations thermales d’Aquae persianae (Hammam Lif), Aquae Carpitanae (Korbous), Aquae tacapitanae (el Hamma), Hammam Mallègue, Djebel Oust…
Sources
- Villes et structures urbaines de la province romaine d’Afrique, Ammar Mahjoubi